Mars 2023 – Dans un monde qui doit durablement se transformer et s’adapter

La responsabilité sociétale des organisations apparaît désormais comme une démarche qui s’impose progressivement à tous les acteurs économiques.

Depuis quelques années déjà, les entreprises et collectivités s’en sont emparées et communiquent sur ces enjeux pour renforcer les liens avec leur communauté et valoriser leur marque employeur.  Dans les métiers en tension, elle est devenue un élément différenciant capable de séduire les candidats, mais aussi de fédérer les salariés, autour d’un projet porteur de sens, permettant à chacun de s’impliquer quotidiennement à son échelle au travers d’actions simples et concrètes.

Ces organisations placent les politiques de responsabilité environnementale au cœur de leur stratégie de développement et de croissance. Et si la RSE est généralement impulsée par les dirigeants, c’est par conviction, mais aussi bien souvent sous l’influence de parties prenantes concernées par leurs activités.

Partenaires, fournisseurs et clients attendent des entreprises une contribution positive à la société et un engagement concret dans la transition écologique.

Si la transition écologique est bien en marche et le mot « développement durable » est dans toutes les bouches, un grand nombre d’organisations évoluent dans une recherche de performance plus globale, prenant conscience que leur développement passera également par des innovations sociales et sociétales.

La complexité des périodes que nous vivons depuis quelques années perturbe autant les collaborateurs que les métiers qu’ils exercent et sont autant de défis majeurs qui renforcent la place des sujets environnementaux, sociaux et de gouvernance, au sein d’organisations désireuses de donner de nouveaux points de repères à leurs équipes.

La majorité des entreprises l’ont bien compris, intégrant cet engagement à leur communication institutionnelle, mais la mise en œuvre de diagnostics de performance, de norme et la prise en compte d’indicateurs chiffrés garantissent la crédibilité et l’efficacité des démarches engagées. Les verbes « dire » et « faire » sont donc désormais indissociables.

Vous êtes nombreux à vous être emparés de ces sujets dans vos entreprises, et il semblait important que le Club soit en phase avec vos aspirations, celles des universités et de la société française dans son ensemble. C’est pourquoi les thématiques de responsabilité sociale et de développement durable sont au cœur des activités de recherche et des enseignements des IUT de Grenoble.

Animés par la volonté d’accompagner les évolutions de notre environnement et de relever les défis auxquels nous aurons collectivement à faire face, le Club entreprises a initié un cycle de rencontres autour de ces questions qui vont encadrer l’avenir des étudiants et futurs collaborateurs des entreprises de notre territoire.

Eco-conception, diversité, perma-entreprise, économie circulaire, sociétés à missions, sont autant de thématiques pour lesquelles nous aurons le plaisir de vous accueillir.

Ces rencontres, portant à la fois sur les innovations récentes et les nouveaux objectifs en matière de RSE, participent de notre volonté de rester à l’écoute de nos propres parties prenantes que sont les entreprises, les enseignants et des étudiants. L’intérêt suscité par ces premiers échanges démontre le rôle que le Club doit jouer pour mettre en lumière le dynamisme de nos établissements universitaires.

Lionel Filippi
Directeur du Club des Entreprises